Voyage d’étude pour les BTSA GEMEAU dans l’Est Cotentin et les marais de Carentan

Du 15 au 17 mai, les BTSA GEMEAU 1ère et 2e années ont participé à un voyage d’étude dans l’Est Cotentin et les marais de Carentan, afin d’aborder les spécificités de la gestion de l’eau en bord de mer : tension sur la ressource en eau (qualité et quantité), gestion des rejets en zone de baignade / conchylicole, montée des eaux avec le changement climatique. 

Les étudiants étaient hébergés au gîte d’Hémevez, une commune située aux portes du parc naturel régional des marais du Cotentin.

1er jour

La première matinée, nous avons étudié les enjeux autour de la protection d’un captage d’eau près de Saint-Vaast-la-Hougue avec Emmanuel Corre (technicien cours d’eau à la communauté d’agglomération du Cotentin).
Dans l’après-midi, nous avons assisté à la présentation de la GEMAPI de l’agglomération par Thomas Langevin (chargé de mission GEMAPI à la communauté d’agglomération du Cotentin). Pour terminer, nous avons visité le phare de Gatteville et le port de Barfleur.

2e jour

Le matin, nous avons visité la station d’épuration de Saint-Vaast-la Hougue avec Camille Butin (technicienne et chargée de mission assainissement à la communauté d’agglomération du Cotentin) et le technicien VEOLIA gestionnaire de la station.
L’après-midi a été consacré à la découverte de Tatihou avec Arnaud Lemaréchal (médiateur environnement CD50). La traversée jusqu’à Tatihou s’est effectuée à pied (aller et retour), au milieu des parcs à huîtres.

3e jour

Durant cette matinée, nous avons exploré le parc naturel régional des marais du Cotentin avec Marie-Noëlle Drouet (animatrice pédagogique).

Merci aux intervenants pour leur accueil et leur professionnalisme.

Le séjour s’est terminé à la satisfaction générale des étudiants !

Rédaction : Nicolas LE BORGNE, enseignant d’Histoire-Géographie

Visite de l’exploitation SCEA LBR par les élèves de Seconde CEC

Lundi 15 mai, la classe de Seconde Conduite d’élevage et des cultures (CEC)  a visité l’exploitation de Monsieur Lebrun, située sur la commune de Le Torquesne, dans le cadre des visites “Made in viande” organisées par Interbev.

M. Lebrun s’est installé en 2014, suite au départ en retraite de son père. Il emploie un salarié à temps plein, un apprenti du CFA du Robillard et son père sous le statut d’aide familial. 

Son exploitation est en système engraisseur avec 120 taurillons de race Charolaise, c’est-à-dire qu’il achète de jeunes bovins (9-12 mois, 330 kg) puis les engraisse jusqu’au départ pour l’abattoir (19-20 mois, 750-800 kg). 

Lorsque les taurillons arrivent sur son exploitation, ils sont placés dans le bâtiment de “quarantaine” dans lequel ils demeurent isolés du reste du troupeau pendant 1 mois. Cette période d’isolement permet de détecter les maladies potentiellement contagieuses sans contaminer l’ensemble du troupeau, et facilite l’adaptation des animaux au microbisme ambiant de l’exploitation. 

Une fois arrivé dans le “grand bâtiment” d’élevage, les taurillons sont nourris avec la ration suivante : 

  • 15 kg d’ensilage de maïs
  • 2.6 kg de tourteau de soja et de colza
  • 1.6 kg d’orge
  • 1.5 kg de maïs épis 
  • 0.5 kg de foin
  • 0.5 kg de paille
  • 40 g d’urée

Cette ration permet aux taurillons de M. Lebrun d’avoir un GMQ de 1750 g (Gain Moyen Quotidien, c’est la prise de poids en une journée pour un animal). Pour son suivi d’engraissement, il réalise des pesées tous les deux mois. 

M. Lebrun est en contrat avec la coopérative Terrena, qui lui garantit ses prix sur la vente de ses taurillons. 

L’exploitation est composée de 200 ha de cultures avec du blé, de l’orge, du lin, du pois d’hiver, de la féverole d’hiver, du maïs ensilage et du maïs grain. 

Cette visite a été très enrichissante sur le plan zootechnique mais également agronomique. Elle a permis aux élèves de découvrir un modèle d’élevage différent de celui du lycée.
Merci à M. Lebrun pour son accueil !

Rédaction : les élèves de Seconde CEC

Visite de l’abattoir de Gacé par les BTS PA 1ère année

Cette visite a été organisée dans le cadre des rencontres MADE IN VIANDE, organisées par l’interprofession viande, et en particulier INTERBEV.

Les Rencontres MADE in VIANDE, ce sont des visites, des découvertes, des échanges avec les hommes et les femmes de la filière élevage et viande qui vous ouvrent leurs portes partout en France pour partager leurs métiers, leur quotidien et leurs valeurs. La 8ème édition des Rencontres MADE in VIANDE s’est déroulée du mercredi 10 au mercredi 17 mai 2023.

Ce mardi 16 mai, les BTS Productions Animales de première année sont allés visiter l’abattoir de SOCOPA de Gacé. Cet abattoir fait partie du groupe Bigard, Charal et SOCOPA qui regroupe 13 000 collaborateurs sur 62 sites. Le site de SOCOPA Gacé regroupe à lui seul 200 collaborateurs. 

Parmi tous les abattoirs du groupe, SOCOPA Gacé est celui qui abat le plus de jeunes bovins à raison de 900 animaux dont 100 en prestation, c’est-à-dire en vente directe ; 80% des animaux proviennent d’élevages normands. Cela représente 19000 tonnes de carcasses, 2/3 d’entre elles sont désossées pour le marché français et Allemand, le tiers restant est destiné à l’exportation. En particulier, vers les pays du sud mais aussi vers la Turquie. La majorité des exportations vers la Turquie proviennent de l’abattage rituel, cela représente 20 à 30% de l’abattage du site SOCOPA Gacé. L’abattage rituel consiste à produire de la viande Halal ou encore Casher. 

Afin d’assurer cet approvisionnement, la structure d’achat PRENOR a été créée. Celle-ci appartient à 50% à Natup et à 50% à SOCOPA. Ils mettent en place des contrats pour approvisionner en permanence l’abattoir en animaux, c’est une alternative à la loi EGALIM (loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) qui est assez contraignante car ce sont des contrats longs. Pour cela, SOCOPA Gacé préfère établir des contrats avec les éleveurs qui garantissent des prix minimums en achetant des animaux qui iront en engraissement chez d’autres éleveurs également sous contrat. 

Socopa Gacé a à cœur de respecter les principes du bien être animal. « On se doit, et c’est tout à fait normal, de respecter le BEA » (citation du directeur). Afin de vérifier ses affirmations, des audits surprises sont mis en place. Les animaux ont un accès à l’eau en permanence et de l’alimentation si le temps d’attente dépasse 24h. De plus, la bouverie (lieu d’attente des animaux) est composée de 120 places, en sachant qu’il y a environ 200 animaux abattus par jour, le temps d’attente est réduit au maximum pour éviter le stress. 

Pour conclure, cette visite nous aura permis de voir la réalité du terrain. De plus, le secteur étant mal vu par l’opinion générale, le recrutement en est d’autant plus difficile alors que la demande est importante. 

Nous remercions SOCOPA Gacé ainsi que son directeur de nous avoir ouvert leurs portes. 

Rédaction : les BTS Productions Animales 1ère année. 

Étudiants de BTS PA devant la SOCOPA 

Initiation au torchis pour les élèves de l’option EATDD

Au lycée, quarante élèves de Seconde générale ont choisi l’option EATDD (Écologie, Agronomie, Territoire, Développement Durable). Dans le cadre de cette option, ils restaurent actuellement un logement de fonction en torchis situé sur le site du Robillard, pendant 3 séances d’une durée de 2 heures le lundi matin. Le chantier a débuté le 22 mai.

Cet atelier mené par Florence Hervieu, enseignante en Éducation socioculturelle, secondée par des collègues, permet d’initier nos élèves à l’écoconstruction et à la transmission d’un savoir patrimonial local. Ils découvrent ainsi une technique de construction naturelle et durable, utilisée depuis des siècles, qui offre de nombreux avantages lorsque l’on souhaite un habitat plus écologique.

Félicitations à nos élèves et à l’équipe enseignante pour ce projet !

Vous trouverez plus d’informations concernant l’option EATDD ici.

Agriculture et changement climatique : un projet PIC de BTS APV 2e année

Dans le cadre de notre formation en agronomie productions végétales, nous avons réalisé un projet PIC (Projet d’Initiative et de Communication). Cette réalisation s’adressait à une classe de seconde pro Conduites d’Élevages et des Cultures (CEC) du Robillard.

Le projet portait sur l’adaptation de l’agriculture au changement climatique. Nous avons choisi d’aborder 4 thèmes sous la forme d’ateliers :
– Les nouvelles cultures 
– Les nouvelles techniques culturales
– L’agroforesterie
– La gestion de l’eau 

Ce projet a été présenté aux élèves le 24 mars 2023 par Kylian Dudouit, Antoine Lefranc, Loan Guyomarc’h et Anaïs Briant.

Rédaction : Kylian Dudouit, Antoine Lefranc, Loan Guyomarc’h et Anaïs Briant.

Concours départemental de la race Normande 2023 au Robillard

Le Concours départemental de la race Normande se tiendra au Robillard le dimanche 28 mai de 9h à 17h. Cet événement est organisé par l’association “Race Normande du Calvados” et la Chambre d’Agriculture

Au programme de cette journée : 

  • 9h – 12h : Présentation des femelles, jugement par section 
  • 12h – 13h : Pause – Restauration possible sur place 
  • 13h – 17h : Concours de présentation par les jeunes, nomination des prix spéciaux (meilleure bouchère, meilleure laitière, etc.).

Pour obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter :

Angélique PATRY – 02 31 68 11 16 angelique.patry@normandie.chambagri.fr
Céline PORET – 07 85 44 43 99 celine.poret@normandie.chambagri.fr

Réalisation d’un projet avec Oré, street artiste, par les Terminales Pro

Oré, à gauche, devant à la fresque en cours de réalisation

Fin mars, dans le cadre des cours d’ESC (éducation socioculturelle), les élèves des deux classes de Terminales Professionnelles ont réalisé un projet artistique sur le street art, ou art urbain.

Les professeurs ont d’abord proposé une découverte du street art à travers des travaux de groupe, puis les élèves ont rencontré Oré, street artiste reconnu et originaire de Caen, avec lequel ils ont réalisé une petite fresque sur le thème de l’océan.

La technique du pochoir a été utilisée pour cette réalisation que vous pouvez découvrir ci-dessous et in situ au Robillard, près du terrain de sport derrière l’amphithéâtre.

Bravo à nos élèves pour cette fresque élaborée avec soin !

Fresque terminée

Cross et marche solidaires 2023 contre la maladie de Huntington au Robillard

Mercredi 3 mai s’est tenu au Robillard un cross solidaire contre la maladie de Huntington. Cette belle mobilisation a réuni plus d’une centaine d’élèves et d’employés autour d’Olivier Pouillet, personnel de l’établissement atteint de cette maladie.

La marche de 3,5 km a rassemblé plus d’une cinquantaine de participants, tandis qu’une soixantaine de coureurs prenait part aux 3 km.

Pierre Duron, à l’initiative du lancement du cross solidaire en 2019 et ancien élève du Robillard, nous a fait l’honneur d’être présent lors de cette nouvelle édition.

Charline Pouillet, la fille de M. Pouillet, a participé à la course avec son père.

M. Anfry Olivier, Conseiller départemental du Calvados, et M. Lawal, Proviseur de l’établissement, ont remis les récompenses aux premiers et premières de chaque course :

  • Pour le niveau des classes de Secondes : Manolo Debroise et Romane Pivato
  • Pour le niveau des classes de Premières : Armand Lemoigne et Pomme Lebailly
  • Pour le niveau des classes de Terminales : Méréo Milleville et Gabrièle Delabasle
  • Pour le niveau des classes de BTS : Mathys Marollé
  • Pour la catégorie du personnel : Fabien Turpin et Anne Segalen

La somme de 350 euros a été récoltée pour l’association “On détonne contre Huntington”, à laquelle s’ajoutera un don du Robillard.

La fin de l’après-midi s’est poursuivie par un goûter et un barbecue organisés par les élèves de l’établissement.

Un grand merci et félicitations aux participants et à l’équipe organisatrice pour ce bel événement solidaire !

Retrouvez en ligne l’association « On détonne contre Huntington » : 
Sur Facebook : on détonne contre Huntington
Sur Instagram : on_détonne_contre_Huntington

Visite d’une exploitation bovine et avicole par les BTS PA 1

Le mardi 2 mai, les BTS Productions Animales 1 sont allés visiter une exploitation bovine et avicole, localisée à Tournebu dans le Calvados. Jean-Charles Marie nous a accueillis dans son exploitation. Ayant fait un BEPA suivi d’un bac pro CGEA et enfin un BTS PV au Robillard, il était content de retrouver ses anciens professeurs. 

Depuis le 1er avril 2017, Jean-Charles Marie travaille avec son frère après le départ en retraite de ses parents quelques mois auparavant. La ferme était composée d’un troupeau de 300 vaches allaitantes de race Charolaise et de 300 ha divisé en deux lots . Ils ont 100 ha d’herbe et 200 ha de culture (une majorité de blé). Leur père faisait beaucoup de génétique, le troupeau était donc de très haute valeur. 

Jeunes boeufs du GAEC

Malheureusement, suite à un retour positif d’un test de tuberculose, 400 animaux ont été abattus, cela représentait la totalité des animaux présents sur le site. Tout le cheptel était inscrit au Herd-book charolais ce qui les a aidé à remonter la pente et reconstituer un nouveau cheptel égal voire meilleur au niveau de la génétique. Les souches du nouveau troupeau proviennent d’une exploitation de Poitou charentes qui est spécialisée en génétique de haute qualité. 

Les frères Marie ont actuellement 90 mères dont 40 qui sont dites “mères à taureau”. Ils favorisent un vêlage 2 ans plus qu’un vêlage 3 ans car, chez les charolais, le bassin est moins gras et apporte donc un vêlage plus facile à cet âge là. Les taureaux de l’exploitation sont prélevés sur des vaches en chaleur et non sur des mannequins. Les vaches sont également prélevées pour leurs embryons, ils peuvent en prélever jusqu’à 8 à 9 embryons par vache. Les inséminations sont réalisées par INNOVAL. 

Label Campagnard Normand

L’atelier avicole est composé de deux bâtiments de 400 m². Jean-Charles est chargé de cet atelier. Il y produit du chapon, des poulets ou encore des pintades. 

L’exploitation est labellisée, elle fait partie du Label campagnard Normand. Il doit donc suivre un cahier des charges pour le conserver. Il fait ses poulets en 84 jours ce qui est beaucoup par rapport aux exploitations non labellisées (en moyenne 50 jours). 

Le GMQ des poulets doit être en constante évolution, il doit se trouver entre 20 et 40 g/j selon intensivité des élevages, si ce n’est pas le cas, c’est un indicateur de problème que ce soit d’eau, de température ou encore sanitaire. 

Pour devancer ces problèmes, Jean Charles Marie a investi dans le « label Box » (un outil d’automatisation généralisé), gérant la climatisation, la lumière, la nourriture ou encore la ventilation. L’alimentation est automatisée; il y a un capteur en bout de chaîne pour réapprovisionner dès qu’il n’y en a plus. 

La totalité de la nourriture de l’exploitation est achetée chez AGRIAL. 

La litière est composée de 1 tonne de paille broyée pour chaque lot, les bâtiments sont coupés en deux, il y a donc 4 lots sur l’exploitation. Les poulets ont normalement un accès extérieur à partir de 42 jours, ils sortent avant 9h le matin (dans le cahier des charges) et rentrent pour la nuit. Actuellement, il attend l’autorisation du gouvernement suite à la crise de la grippe aviaire de cet hiver. 

Poulets de 21 jours

Pour conclure, le GAEC Marie et Fils a subi des moments difficiles mais ils ont su se relever tout en essayant de tirer le positif de la situation en améliorant ce qu’ils possédaient. Leur exigence, leur rigueur et leur travail débouchent sur une réussite technique comme économique très satisfaisante pour ces éleveurs.

Rédaction : les BTS PA 1ère année

Lundi 15 mai : Don du sang de 9h30 à 12h30 au Robillard

Comme chaque année, l’Établissement Français du Sang viendra au lycée afin de réaliser une collecte le lundi 15 mai 2023. Elle se déroulera comme les autres années dans les salles B02, B03 et B04 de 9h30 à 12h30.

Pourquoi donner votre sang ?

Actuellement en France nous manquons de donneurs pour soigner les malades qui en ont besoin régulièrement, mais aussi les personnes subissant des interventions chirurgicales, ou les personnes victimes d’accidents de la route.

Ça ne coûte rien, ça prend peu de temps, mais un seul don peut sauver plusieurs vies !

Quelles sont les conditions pour donner votre sang ?

Avoir 18 ans minimum le jour de la collecte, être muni d’une pièce d’identité, de préférence avoir pris rendez-vous préalablement sur le site de l’E.F.S comme indiqué ci-dessous pour être sûr d’avoir une place à un horaire qui vous convient, ne pas avoir été transfusé…

Un entretien avec un médecin permettra de définir si vous pouvez ou non donner votre sang ce jour-là.

Quelques conseils préalables si possible : mangez des aliments riches en fer les jours qui précèdent le prélèvement (viande, soja, lentilles, pois chiches…), n’arrivez pas à jeun, prenez un bon petit déjeuner ce jour-là, et buvez beaucoup d’eau avant et après le prélèvement. Un encas salé ou sucré (selon votre choix) avec une boisson chaude ou froide vous sera offert après le don. Il vous sera conseillé de ne faire aucun effort physique important pendant les 24h qui suivent.

Pour prendre rendez-vous, il vous suffit de flasher le QR Code se trouvant ci-dessous, que vous retrouverez aussi à de nombreux endroits dans le lycée, ou d’aller sur le site :

dondesang.efs.sante.fr